Les conceptualisations pionnières de la Chine dans Balafon d’Engelbert
DOI:
https://doi.org/10.56377/jsas.v4n1.3142关键词:
Afrique, Balafon, Chine, Guerre froide, Kong-Fu-Tseu, Mveng摘要
Dans cet article, nous explorons les conceptualisations de la Chine dans le recueil de poésie Balafon d’Engelbert Mveng. Nous soutenons que ce recueil, écrit à l’époque où la pensée littéraire dans la sphère sino-africaine était sondée par la politique de la Guerre froide, démontre le soutien et la vénération inébranlables de l’écrivain africain pour la Chine. En particulier, à travers le poème À Kong-Fu-Tseu, Mveng présente la Chine comme un centre culturel et une force géopolitique indispensable représentative de l’Orient, commémore la camaraderie idéologique sino-africaine de la Guerre froide et offre un rare aperçu littéraire de la politique d’une seule Chine. Nous considérons ces conceptualisations comme les premières réponses littéraires aux relations sino-africaines nées de l’Organisation de la solidarité des peuples afro-asiatiques dans les années 1950. Dans notre analyse de Balafon, nous adoptons l’interprétation de Moonsamy de la théorie de l’amitié politique qui considère que l’amitié politique lie les membres d’une communauté avec certaines valeurs partagées. Dans À Kong-Fu-Tseu, nous trouvons à la base de ces valeurs partagées un agenda sino-africain commun contre l’impérialisme occidental, caractéristique de l’époque de la Guerre froide.