La résilience des ménages face à une inondation dans la Commune Rurale d’Andranomafana
DOI:
https://doi.org/10.56377/jsas.v3n3.2437关键词:
Résilience, inondation, IMR, capabilités, développement摘要
Les chocs sont généralement des événements soudains, inattendus et à fort impact, dont la récurrence peut exercer sur un ménage des effets avec de multiples facettes (santé, logement, alimentation, économie, éducation, liens sociaux), nécessitant donc une riposte holistique de la part des acteurs du développement. Par ailleurs les personnes marginalisées socialement et économiquement se révèlent être les plus touchées par le changement climatique. Compte tenu de l’aggravation de la vulnérabilité considérée comme polysémique, multiscalaire et multidimensionnelle, témoignée par l’échec des paradigmes dominants antérieurs, une nouvelle notion émerge au tournant des années 2000, qui ne demeure pas la panacée des marasmes de la vie mais qui prend une place centrale dans la Gestion des Risques et des Catastrophes, qui est la “résilience”. Par ailleurs, l’inexistence d’une définition générique claire face à l’engouement à son égard a créé un flou sémantique complexe, qui rend son opérationnalisation difficile. Compte tenu du fait que le “risque est systémique”, les impacts peuvent donc se répercuter tant sur l’ensemble de la vie sociale et économique, que sur d’autres risques existentiels, comme le changement climatique et la perte de biodiversité. Ainsi, la définition appropriée à cet effet est celle de l’UNDRR comme étant : “La capacité d'un système, d'une communauté ou d'une société exposée à des aléas à résister, absorber, accommoder, s'adapter, transformer et récupérer des effets d'un aléa de manière opportune et efficace, y compris par la préservation et la restauration de ses structures et fonctions de base essentielles par le biais de la gestion des risques”. De cette définition donc, étant donné que la résilience soit aussi multifactorielle, l’efficacité de sa mesure dépend des indicateurs considérés pour la mesurer, selon l’échelle considérée. La méthodologie se base sur l’utilisation et l’application de l’Indice Multidimensionnel de Résilience (IMR) afin de connaitre le niveau de résilience d’une communauté face aux catastrophes.