Attitude résiliente des militants et des poètes engagés durant la colonisation
DOI:
https://doi.org/10.56377/jsas.v3n3.9301关键词:
Colonisation, patriote, révolter, poèmes, développement摘要
Madagascar avait son indépendance avant la colonisation française en 1896. Celle-ci représentait un blocage de développement pour le pays colonisé puisque les colonisateurs ne pensaient qu’à leurs propres intérêts. Pour protéger ces intérêts, ils ont éliminé ceux qui voulaient révolter. Les colons l’ont fait pour terroriser les citoyens malgaches afin qu’ils abandonnent la lutte, mais les patriotes malgaches n’avaient jamais reculé pour l’intérêt de leur nation. Des groupes de patriotes malgaches se sont formés pour lutter contre la colonisation malgré l’inégalité des forces en présence. Il y avait également une manière indirecte de lutter de la part des poètes patriotes par le biais de leurs poèmes et écrits. Madagascar possédait un grand nombre de poètes qui se sont responsabilisés pour être les chantres de la libération de leur patrie. Avec leur sagesse et également l’exercice de leur esprit critique ainsi que leurs capacités d’analyse, ils ont écrit des poèmes qui conscientisent le peuple malgache pour dénoncer l’injustice de la colonisation. On les a appelés les poètes engagés. Après soixante-quatre ans de lutte, Madagascar obtient son indépendance le 26 Juin 1960. Pourtant une grande majorité d’intellectuels, y compris les poètes, ont vraiment ressenti que ce n’était pas une véritable indépendance, mais plutôt une forme de néocolonialisme. Les poètes se devaient de dénoncer cette réalité devant le peuple par le biais de leurs poèmes. Suite à cela, une grève générale dirigée par les étudiants de l’université d’Antananarivo a été déclenchée le 13 Mai 1972. Cette grève a amené la chute du régime de la première République. L’objectif de ce travail est de faire connaître au monde que la lutte patriotique des anciens ainsi que les grèves populaires chroniques actuelles ont toujours visé au développement économique et social de Madagascar. Pourquoi Madagascar reste-t-il dans un tel état de sous-développement après soixante-trois ans d’indépendance ?