Les enjeux et l’impératif du développement, de la promotion et de l’appropriation des études sino-africaines dans le contexte actuel de reconfiguration des relations internationales

APPEL À CONTRIBUTION
Numéro spécial
Coordination :
François WASSOUNI 1 & Jean GONONDO 2
1 Université de Maroua, Cameroun
Université Senghor de la Francophonie d’Alexandrie, Egypte
Université Américaine des Sciences et du Développement International, Haïti
Fellow au Käte Hamburger Kolleg Kulturelle Praktiken der Reparation (CURE), Allemagne
2 Université de Maroua, Cameroun.
Les enjeux et l’impératif du développement, de la promotion et de l’appropriation des études sino-africaines dans le contexte actuel de reconfiguration des relations internationales
1. Contexte et justification
L’un des faits les plus marquants de l’histoire contemporaine de l’Afrique, surtout celle des quatre dernières décennies, est sans doute la montée en puissance de la Chine en Afrique au point de devenir le partenaire bilatéral le plus en vue et le plus privilégié de la plupart des pays du continent. Depuis plus d’une quinzaine d’années, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique, avec des échanges totaux de 295,6 milliards de dollars en 2024, soit une progression de 4,8 au courant de cette même année (Aurégan, 2025; 2024; FOCAC, 2025).
Cette percée de la Chine s’accompagne également de nombreux accords de coopération donnant lieu à de nombreuses infrastructures qui a entraîné par voie de conséquence une forte migration chinoise tout autour. D’où leur présence dans le domaine du business avec la vente des produits divers. Dans la mouvance de ce déploiement tous azimuts de la Chine, il s’est ainsi créé à travers l’Afrique plusieurs espaces dans les domaines du commerce, des infrastructures, de la culture, de l’esthétique, de l’éducation, de la santé, pour ne citer que ceux-là. La présence chinoise est de plus en plus remarquable et active et c’est à juste titre que certains milieux intellectuels ont fini par parler du Temps de la Chine en Afrique (Aurégan, 2024; Mbabia et Wasssouni, 2016) avec une pléthore de secteurs où se retrouvent les Chinois au détriment des anciennes puissances comme la France, l’Angleterre, les USA et bien d’autres qui ne voient pas d’un bon œil leur déclassement. Ce qui a donné d’ailleurs lieu à la terminologie de China Bashing, cette campagne de dénigrement et de diabolisation de la Chine dont les tenants sont les néoconservateurs américains et les autres Occidentaux, témoignage selon Michel Mazet (Wolff, 2023; 2012; Iwasaki, 2011) d’un vieux principe stratégique vieux comme le monde.
La présence chinoise en Afrique ou la Chinafrique (Géoconfluences, 2025) s’accompagne également d’un grand intérêt manifeste des chercheurs de tous bords sur cette importante question des relations internationales contemporaines, alimentant des débats, des controverses et des points de vue divers. La présence chinoise en Afrique et les rapports sino-africains sont ainsi devenus des sujets qui occupent de plus en plus les travaux de recherche dans la sinologie contemporaine, dans un contexte de reconfiguration de la géopolitique mondiale. Il suffit de s’intéresser au volume des publications, aux réseaux de recherche et aux projets scientifiques tout autour tant du côté de la Chine, de l’Occident que de l’Afrique, même si les choses semblent moins denses qu’ailleurs[1].
Quoi qu’il en soit, l’ampleur des relations sino-africaines aujourd’hui et les enjeux géopolitiques et géostratégiques qui les entourent justifient l’effervescence scientifique y afférente, avec des chercheurs aux chapelles disciplinaires diverses et variées. Sans toutefois verser dans une forme d’inventaire exhaustif de ce qui a été produit jusque-là, exercice fastidieux et sans lien véritable avec la perspective dans laquelle voudrait s’inscrire cet appel à contributions, il semble judicieux de susciter des réflexions autour de ce phénomène dans une démarche prospective et fonctionnaliste. Dans le contexte actuel de reconfiguration des relations internationales et de la géopolitique mondiale avec l’émergence des puissances nouvelles comme la Chine, l’Inde, l’URSS, le Brésil, la Turquie et d’autres qui travaillent pour l’instauration d’un ordre mondial nouveau, l’activisme de celles-ci pour l’Afrique et celui de la Chine en particulier constituent des questions d’un très grand intérêt heuristique, géopolitique et géostratégique.
S’il est admis que le slogan de « gagnant-gagnant » est au cœur des rapports sino-africains, il reste que cette dynamique d’un très grand intérêt semble ne pas être comprise et attirer l’attention de toutes les parties prenantes du point de vue d’une compréhension plus approfondie à travers la recherche à des fins de prise de décision pertinente, stratégique et utile. Si la recherche du côté de l’Occident et de la Chine elle-même est de plus en plus active et financée à propos, il n’en est pas le cas pour l’Afrique où la sinologie d’obédience africaine est à ses débuts et semble balbutier. Il existe très peu de centres de recherche et de laboratoires y relatifs comme ailleurs. Bien plus, une synergie entre les chercheurs est presque absente. Jusque-là, les Etats africains n’ont pas la culture de la promotion de la recherche et l’appropriation de ses résultats à des fins de prise de décision face à des phénomènes parfois qui engagent à la fois leur avenir et leur devenir. C’est la raison pour laquelle les études sino-africaines ne constituent qu’une affaire des milieux universitaires et de la recherche, rarement en connexion avec les pouvoirs publics qui gouvernent la diplomatie avec les questions relatives à la coopération bilatérale et multilatérale. En principe, la recherche devrait être à l’avant-garde et accompagner l’orientation diplomatique dans le but d’aider dans la compréhension des enjeux en vue de fournir des conseils stratégiques dans toutes les initiatives autour de la coopération sino-africaine, de même que celles des autres puissances.
Une intelligibilité tout autour permettrait à coup sûr d’éviter nombre de pièges autour de certains accords de coopération. Ce fut d’ailleurs l’une des grandes leçons du FOCAC 2024 avait mis un point d’honneur sur la nécessité et l’urgence et la nécessité de repenser le rôle de l’Afrique dans les relations sino-africaines. C’est ce qui ressort clairement dans ces plaidoyers de Paul Nantulya sur le site du centre d’Etudes Stratégiques de l’Afrique : «pour renforcer l’impact du Forum sur la coopération sino-africaine, les pays africains ont besoin d’une stratégie d’engagement plus cohérence avec la Chine, ainsi que d’une transparence et d’une sensibilisation de l’opinion publique et d’une action accrues en août 2024. C’est le même credo qu’il formule en octobre 2024 en relevant que « pour surmonter l’asymétrie actuelle des relations entre l’Afrique et la Chine, il faudra institutionnaliser un suivi africain plus solide et plus transparents des engagements, assurer une représentation stratégique et exploiter l’expertise africaine ». Des plaidoyers sous-forme de recommandations stratégiques qui interpellent les milieux de la recherche et les milieux du pouvoir en Afrique.
Partant des expériences du passé en matière d’accords de coopération entre les pays africains et les anciennes puissances colonisatrices où nombre d’accords de coopération multisectorielle étaient entachés d’incongruités et sont décriés aujourd’hui, il est opportun et impératif que ce pays-là s’entoure d’experts dans la mouvance de la construction et de la projection des rapports avec les partenaires émergents. D’où la justification de la problématique des enjeux et de l’impératif de la promotion et de l’appropriation des études sino-africaines en contexte de reconfiguration des relations internationales.
Ainsi, pourquoi les études sino-africaines revêtent un intérêt tout particulier en Chine et dans les pays occidentaux, avec des financements conséquents alors qu’en Afrique elles peinent à se développer et à attirer l’attention ? Pourquoi est-il impératif de développer la recherche y relative et de se l’approprier en contexte actuel ? Quels sont les dangers qui entourent la négligence de la recherche, de la documentation et de l’appropriation desdites études pour un continent comme l’Afrique qui est devenue un enjeu de taille dans les relations internationales aujourd’hui ? Ce sont là autant des questions autour desquelles nous voulons susciter des réflexions qui puissent attirer l’attention des milieux du pouvoir, de la recherche, de la société civile et constituer des outils d’aide à la décision dans leurs ambitions stratégiques et prospectives en matière de coopération internationale. Cela s’inscrit en droite ligne de la politique éditoriale de la revue d’études si-africaines qui, au-delà de sa vocation purement scientifique, voudrait également être un espace de production des savoirs à des fins stratégiques et géostratégiques.
2. Objectifs de l’étude
2.1. Objectif général
Analyser de manière approfondie les enjeux du développement, de la promotion et de l’appropriation des études sino-africaines, afin de mieux comprendre leurs impacts sur la coopération universitaire, scientifique et culturelle entre l’Afrique et la Chine.
2.2. Objectifs spécifiques
OS1 : Étudier les dynamiques historiques, politiques et économiques qui sous-tendent le développement des études sino-africaines.
OS2 : Évaluer les stratégies de promotion et de diffusion des recherches sino-africaines dans les institutions académiques.
OS3 : Identifier les freins et leviers à l’appropriation locale des savoirs issus de ces collaborations.
OS4 : Explorer les pratiques interdisciplinaires et innovantes favorisant une coproduction équitable des connaissances.
OS5 : Mesurer les effets concrets de ces études sur les politiques publiques, le développement et les relations internationales sino-africaines.
3. Axes de l’étude
Les chercheurs et milieux intéressés par cette question peuvent faire des propositions relatives aux axes suivants et bien d’autres en fonction de leurs intérêts de recherche :
Axe 1 : dresser un état des lieux critique des études en rapport avec la coopération sino-africaine et son dispositif en Afrique et ailleurs en mettant en exergue l’orientation thématique ;
Axe 2 : faire une comparaison entre les études sino-africaines en Chine et en Afrique, en Occident et en Afrique pour en faire un synthèse critique des orientations et des enjeux ;
Axe 3 : recenser les pôles d’études sino-africaines en Afrique, leurs orientations, leurs forces et leurs faiblesses en matière d’organisation, de production et de financement en comparaison avec les résultats d'ailleurs ;
Axe 4 : évaluer les niveaux de diffusion, d’appropriation et d’utilisation des études sino-africaines en Chine, en Afrique et en Occident, de même que le niveau de connexion entre recherche, pouvoirs publics, société civile et diplomatie ;
Axe 5 : formuler des propositions prospectives, stratégiques et géostratégiques pouvant servir d’outils d’aide à la décision tant pour les pays africains, la Chine que pour l’Occident, les autres pays, les milieux universitaires et de la recherche dans une mouvance de développement d’un modèle de coopération à l’aune de la reconfiguration des relations internationales, etc.
4. Public cible
Cet ouvrage s’adresse principalement à un public académique et professionnel diversifié :
- Chercheurs et enseignants-chercheurs spécialisés en études africaines, sinologie, relations internationales, sciences sociales et développement.
- Doctorants et jeunes chercheurs souhaitant contribuer à l’émergence de nouveaux savoirs sur les dynamiques sino-africaines.
- Experts et praticiens engagés dans la coopération universitaire, culturelle et scientifique entre la Chine et l’Afrique.
- Acteurs des institutions publiques, ONG, think tanks et organismes internationaux impliqués dans les politiques éducatives et de recherche en Afrique et en Chine.
- Étudiants avancés en masters ou doctorats intéressés par les enjeux interdisciplinaires des études sino-africaines.
5. Modalités de soumission
- Les propositions d’articles et manuscrits doivent être soumis uniquement sur le site: https://sino-africanstudies.com
- Sur la première page des articles doivent figurer:
- Le titre (et sous-titre éventuel) en français et en anglais
- Les noms des auteurs avec leur affiliation (nom complet de l’institution + pays, ex. Université de Maroua, Cameroun)
- Les résumés (environ 150 mots) en français et en anglais
- 3 à 5 mots-clés en français et en anglais
- Format et style à respecter:
- Police Centaur, taille 12 pour le corps de texte, taille 12 en gras pour les titres, taille 10 pour les notes de bas de page
- Interligne de 1,15, marges justifiées à gauche et à droite
- Citations courtes (<4 lignes) entre guillemets français (« »), citations longues en retrait avec police taille 10
- Références selon norme APA 7ème édition, bibliographie complète à la fin
- Pas de double saut de ligne entre paragraphes, notes de bas de page limitées
- Pas d’italique, gras ou soulignement dans le texte (sauf italique pour titres d’ouvrages ou mots étrangers)
- Longueur recommandée : articles de 6000 à 8000 mots.
- Langues acceptées : français et anglais.
6. Chronogramme
- Publication de l’appel à contributions : 28 septembre 2025
- Date limite de soumission des propositions (résumés) : 20 octobre 2025
- Notification d’acceptation des propositions : 31 octobre 2025
- Soumission des manuscrits complets : 20 novembre 2025
- Retour des évaluations et demandes de corrections aux auteurs : 30 novembre 2025
- Date limite de remise des versions corrigées : 20 décembre 2025
- Publication finale de l’ouvrage : 31 décembre 2025
7. Procédure d’évaluation scientifique
- Tous les manuscrits reçus feront l’objet d’une évaluation en double aveugle afin d’assurer l’impartialité, c’est-à-dire que ni les auteurs ni les évaluateurs ne seront identifiés.
- Le comité scientifique, composé d’experts reconnus dans les domaines des études sino-africaines, garantira la rigueur et la qualité scientifique des évaluations.
- Les critères principaux d’évaluation porteront sur la pertinence du sujet, l’originalité de l’approche, la méthodologie, la qualité de l’argumentation, la clarté de la rédaction et la conformité aux normes académiques.
- Les auteurs recevront des commentaires détaillés et pourront être invités à apporter des modifications avant publication.
- Le comité se réserve le droit de rejeter les propositions ne répondant pas aux critères éditoriaux ou scientifiques.
8. Informations pratiques
Pour toute question relative à l’appel à contribution ou à la soumission des articles, veuillez contacter le comité éditorial aux adresses suivantes :
9. Droits d’auteur et publication
La Revue d’Études Sino-Africaines (RÉSA), ISSN-E: 2791-3546, DOI Prefix: 10.56377, garantit le respect des droits d’auteur.
Les contributions retenues seront publiées sous licence, avec attribution obligatoire aux auteurs.
La publication finale respectera les normes éditoriales de la revue, avec attribution claire du DOI et inclusion dans les bases de données académiques.
10. Equipe de coordination de l’ouvrage collectif
· Coordonateurs
Pr Wassouni François, Histoire, Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Maroua, Cameroun.
Dr Gonondo Jean, Didactique du Chinois, Département de langues étrangères, École Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun.
· Comité scientifique
- Pr Bachir Bouba, Sociologie de l'Education, Département de Sciences de l'éducation, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Pr Béché Emmanuel, Sociologie des technologies éducatives, Département de Sciences de l'Education, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Pr David Mills, Pedagogie, Département de l'Education, Université d'Oxford, Angleterre;
- Pr Holl Augustin F.C., Archeology, Department of Anthropology and Ethnology, Distinguished Professor at University of Xiamen, Chine;
- Pr Ibrahima Niang, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal;
- Pr Kamdem Emmanuel, Economie, Institut Panafricain pour le Développement, Cameroun;
- Pr Kossoumna Liba'a Natali, Géographie, Pastoralisme et dynamique des territoires, Université de Maroua, Cameroun;
- Pr Liu Aisheng, Studies of higher education, Tin Ka Ping Educational Science Research Institute, Zhejiang Normal University, Chine;
- Pr Liu Bingdong, Education comparée, Faculté de langues et littératures étrangères, Université de Longdong, Gansu-Chine;
- Pr Lucia Candelise, Chargée de recherche FNS LACCUS, ISS, Université de Lausanne, Co-rédactrice en chef de Anthropologie & Santé;
- Pr Maura David, Histoire, Université de Yaoundé 1, Cameroun;
- Pr Nkolo Foé, Département de philosophie, Ecole Normale Supérieure, Université de Yaoundé 1, Cameroun;
- Pr Nkolo Ndjodo Léon-Marie, Philosophie, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Pr Pahimi Patrice, Histoire, Département d'Histoire, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Pr Pokam Hilaire de Prince, Science politique, Faculté des sciences juridiques et politiques, Université de Dschang, Cameroun;
- Pr Saibou Issa, Histoire, Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH), Université de Maroua, Cameroun;
- Pr Tewéché Abel, Géographie, Département de Géographie, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Pr Yoro Diallo, Science politique, Institut d'études africaines, Université Normale de Zhejiang, Chine;
- Pr Zhang Juan, Economics, Institute of International Business, Shanghai University of International Business and Economics, Shanghai-Chine;
- Pr Zheng Song, Education, Institut de l'Education Comparée et Internationale, Université Normale de Zhejiang, Chine.
· Comité de rélecture
- Dr Boutché Jean-Pierre, Langues africaines, Département de langues étrangères, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Dr Donkeng Nazo Armel, Education comparée, Université Normale de Zhejiang, Chine;
- Dr Dzanvoula Chéri Thibaut Gael, Education, Institut National de Recherche et d'Action Pédagogique, Brazzaville-Congo;
- Dr Elhaj Ahmed Khaled, Littérature / traduction, département des langues orientales (section chinois), Université de Carthage, Tunisie;
- Dr Ganava André, Sociologie, Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Maroua, Cameroun;
- Dr Guemkam O. Diane, Linguistique et Linguistique Appliquée, Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Maroua, Cameroun;
- Dr Hamidou Bappa (Langue, Département de Langue Anglaise et Littératures d’Expression Anglaise, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun);
- Dr Keubou Francis Désiré, Anthropologie, Institut Supérieur de Philosophie Saint-Joseph-Mukassa, Cameroun;
- Dr Longmené Fopa Arnaud (Histoire, Université de Dschang, Cameroun);
- Dr Mambi Magnack Jules, Littérature africaine, Département de Langue française et Littératures d'Expression française, Université de Maroua, Cameroun;
- Dr Mahamat Ali Alhadji, Littérature, Département de langues étrangères, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Dr Ngha Nji Joefrey (Linguistique appliquée, Département de Langue Anglaise et Littératures d’Expression Anglaise, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun);
- Dr Nteanjemgnigni Yaya, Histoire, Département d'Histoire, Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua, Cameroun;
- Dr Sun Yuan, Philosophie de l'éducation, Suzhou University of Science and Technology, Jiangsu-Chine;
- Dr Tiava Nandrasa, Economie, Faculté de Droit, d'Economie, de Gestion et de Sociologie, Université de Toliara, Madagascar;
- Dr Votsoma Philémon, Economie, Département d'économie monétaire et bancaire, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Garoua, Cameroun;
- M. Makadji Etienne Aquilas, Psychologie, Doctorant à l’Université de Maroua, Cameroun;
- M. Nzuzi Lukoki Christian, Langues africaines, École des Langues et des Métiers de Kinshasa, RDC;
- M. Danioko Fagaye, Sociologie, École Normale Supérieure de Bamako, Mali;
- M. Boukété Grace, Doctorant, Education, Université Normale de Hunan, Chine;
- M. Qi Lindong, Littérature, Beijing Shunyi N°1 High School, Beijing-China;
- M. Goumay Faustin, Littérature, Université de Maroua, Cameroun.
Références bibliographiques
Aurégan, X. (2024). La course aux ports africains ? Contributions chinoises au développement portuaire africain. Flux, 135-136(1), 13-30. https://doi.org/10.3917/flux1.135.0013.
Aurégan, X. « La présence économique chinoise en Afrique, quelles réalités ? », Géoconfluences, avril 2025.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/afrique-dynamiques-regionales/articles-scientifiques/presence-economique-chinoise-en-afrique
Aurégan X., Chine, puissance-Géopolitique des relations sino-africaines, Paris, Armand Colin, 2024
FOCAC, « La Chine, premier partenaire commercial de l’Afrique pour la 16è année consécutive) http://www.focac.org/fra/zfgx_5/jmhz/202505/t20250521_11629980.htm;
Géoconfluences, «Chinafrique», https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/chinafrique
Iwazaki K., «China bashing», Outre-Terre, N°30, 2011/4, pp.171-172;
Mazet M., « Chine nouvelle et China Bashing. En panne sur le chemin de la puissance », Diploweb, 21 décembre 2012, https://www.diploweb.com/Chine-nouvelle-et-China-Bashing-En.html;
Mbabia O. et Wassouni F. (dir.), La présence chinoise en Afrique francophone, Paris,Monde Global Editions Nouvelles, 2016;
Wolff R., "The Fatal contradictions of China bashing", https://socialistchina.org/2023/07/14/richard-d-wolff-the-fatal-contradictions-of-china-bashing/
[1] Il serait fastidieux d’étaler la liste des publications, des réseaux et centres de recherche, de même que des projets y relatifs ici puisqu’il ne s’agit que d’un appel à contributions qui n’a forcément pas besoin de ces éléments sur lesquels reviendront les chercheurs intéressés dans leurs propositions d’articles.